Arrêter de fumer fait beaucoup plus peur aux gens que les dangers du tabagisme en eux-mêmes. La prise de poids, l’irritabilité et le choix du bon moment pour arrêter sont des idées reçues. Voici les idées fausses sur l’arrêt de sa cigarette que nous devons changer.
Il faut de la volonté : Arrêter de fumer n’est pas une question de bonne volonté mais d’une réelle motivation. En arrêtant de fumer, l’objectif est de vraiment vouloir se libérer de la dépendance et non pas pour une question d’argent ou que quelqu’un vous l’ait demandé.
La prise de poids : Dès qu’on pense à arrêter, on pense directement à la prise de poids ce qui est totalement faux. L’arrêt brutal de la cigarette peut conduire à la prise de poids car on compense avec de la nourriture. Mais si au contraire l’arrêt se fait en douceur, votre cerveau et votre métabolisme vont se préparer tout doucement. Il faut simplement éviter la frustration.
Etre insupportable avec ses proches : Pendant les trois premières semaines après l’arrêt du tabac apparaissent des troubles de l’humeur comme l’irritabilité ou la déprime mais ces symptômes ne vont pas durer et vont disparaître rapidement.
Le bon moment pour arrêter de fumer : Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour arrêter de fumer. Les tracas de la vie seront toujours là, il faut simplement réapprendre à vivre sans tabac quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez.
La nicotine est responsable de la dépendance : La nicotine, seule, n’est pas responsable de la dépendance. L’association de la nicotine avec certains produits issus de la combustion engendre les effets de manque. De plus, la dépendance n’est pas seulement chimique, elle est aussi comportementale et psychologique.
La cigarette électronique : Elle ne fait que maintenir les réflexes pavloviens chez le fumeur. Etant donné que la cigarette électronique ne s’éteint jamais, vous devenez un vapoteur en continu.
Fumer calme le stress : Le tabac est un psychostimulant, il est tout sauf déstressant. Le lien entre le stress et le tabac est une croyance anticipatoire, les fumeurs croient que la prochaine cigarette va leur faire du bien.
Les substituts nicotiniques ou les médicaments : Ils sont efficaces uniquement au début du sevrage
Prenez simplement la décision d’arrêter de fumer et dites-vous que sans motivation réelle, rien ne peut marcher. Alors gardez le moral et tout ira bien !