Accident, faillite, rupture, divorce ou licenciement… la vie est faite aussi de ces passages à vide où on pense connaître le pire quand on perd tout d’un seul coup. Cette douleur est souvent doublée de la peur de ne pas pouvoir se relever : on a mal, on a honte et la peur nous bloque. Pourtant, l’échec peut être une chance car c’est une confrontation aux difficultés qui permet de se réévaluer, de prendre une meilleure voie et de repartir plus fort si on en tire les bonnes leçons.
Pour reprendre confiance et repartir à zéro après un échec, voici les dix commandements à suivre :
1. Marquer un temps d’arrêt : quand on a subi un échec, une rupture ou un coup dur, il faut savoir d’abord s’arrêter et surtout ne pas se précipiter sur des solutions qui peuvent aggraver la situation.
2. Un bénéfique retour sur soi : dans ces cas-là, passer du temps avec soi est nécessaire, sans ressasser ni culpabiliser ou se morfondre.
3. Ne pas s’isoler : Passer un moment avec soi ne signifie pas pour autant se retirer de la vie sociale. Il faut au contraire renouer les liens avec ses proches qui sont d’un grand soutien dans ces moments-là.
4. Accepter l’échec : C’est l’étape primordiale pour s’en sortir. Après la colère et la tristesse, la prise de conscience de l’échec permet de reprendre le chemin de sa vie, contrairement au déni qui est le principal handicap à se relever.
5. Prendre du recul après un échec : il s’agit de prendre de la distance physique et mentale par rapport à la défaite. On peut par exemple partir dans un endroit nouveau ou inhabituel pour s’évader quelque temps. Couper avec les lieux peut accélérer la guérison et permet de prendre plus facilement un nouveau départ, même s’il y a un retour.
6. Faire le point après un échec : les faits sont là, l’échec est admis. Maintenant, il est temps de l’analyser. Pourquoi l’échec a eu lieu ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Qu’est-ce qui a manqué ? Qu’est-ce qu’on a mal fait ou mal géré ? A t-ont manqué d’engagement, de concentration ou de motivation ?…
7. Tirer les bonnes conclusions : en répondant à ces questions, en s’aidant au besoin d’autres personnes proches ou plus objectives, on arrive à tirer les conclusions qui tracent la direction à prendre (et surtout celle à éviter) : par exemple améliorer ses compétences, travailler sur ses défauts, être plus professionnel, dépasser une dépendance… Ceci permet de ne pas réitérer les mêmes erreurs.
8. Considérer l’échec comme un passage normal, même s’il est récurrent, il est toujours relatif, car on en apprend pour mieux avancer.
9. Le discours intérieur : inutile de se culpabiliser ni de s’accabler avec des idées négatives comme « je suis nul », « je n’arriverais jamais à rien ». Il faut plutôt se dire « je vis une situation d’échec, mais je ne suis pas moi-même un échec ni un raté ».
10. Après cette introspection, le temps est à l’action : il faut tourner le dos à ce passé, en ayant tiré les leçons.
Repartir à zéro, se tourner vers l’avenir et avancer au quotidien après un échec
– Faire l’inventaire de ses acquis : sachez d’abord qu’on ne repart pas vraiment de zéro. Vous êtes riche de vos expériences positives et négatives. Vous avez comme tout le monde, des points forts et des qualités, et vous avez déjà réussi des choses et que vous en réussissez d’autres.
– S’entourer des bonnes personnes : entourez-vous d’amis fidèles (les seuls qui restent dans ces cas-là en général) et de la famille. Faites le tri dans vos connaissances, car c’est dans ce genre d’épreuve que les gens révèlent leurs vraies natures. Face à cette épreuve, ne restez pas seuls et puisez la force dans l’estime et l’encouragement de votre entourage.
– Avancer pas à pas au quotidien : en créant un déclic par jour, par exemple en vous confrontant à un challenge (sportif, intellectuel ou manuel). Cherchez une étincelle par jour pour provoquer la chance : une annonce d’emploi, un casting, un appel à candidatures, une visite au musée, un projet de bénévolat, du coloriage méditatif… Ce déclic vous poussera à repartir avec plus de motivation.
– Travailler sa confiance en soi et son bien-être quotidiennement : Pour reprendre confiance en soi, il faut agir, se lancer dans des défis quotidiens, sortir de sa zone de confort. Par exemple, osez des cours de danse, un atelier de théâtre ou de chant, l’escalade, le saut à l’élastique, la sculpture, la moto…
– Pour retrouver une meilleure image de soi et un bien-être au quotidien, il faut prendre soin de sa santé, de son alimentation, de sa peau, de son hygiène personnelle… tous les jours. Ceci renforce l’estime de soi et donne un élan positif à toutes vos actions.
– Cultiver sa passion : vivre sa passion doit devenir une habitude quotidienne. Il faut pouvoir l’associer à son travail et la placer dans un planning régulier, même pour un petit moment.
– Avoir foi en soi : un des secrets de la réussite est la capacité d’y croire, tous les jours. Pour cela, il faut développer les pensées positives qui prémunissent et protègent contre le désespoir et la morosité. Il faut par exemple réserver un carnet, un coin d’une pièce ou un espace mural pour y afficher ces pensées qui boostent et motivent, en vous aidant de livres ou de sites qui en proposent.
– Élargir son horizon : les plus riches parcours de vie, d’études ou de profession sont rarement linéaires. On ne naît pas pour exercer un métier seul et unique. La vie n’est pas une condamnation à l’immobilisme et la rigidité. Idem pour sa vie personnelle ou sentimentale, après un échec il faut continuer à croire en vous, car le meilleur est peut-être à venir.
– Agir : ne pas se contenter des bonnes résolutions, mais les traduire directement en actions concrètes en y employant les moyens et le temps nécessaires.
Gardez en tête qu’un échec est un point-virgule et non un point final, et que tant qu’il y a la vie, tout reste à faire et à réussir.