L’achat d’une voiture d’occasion inquiète encore beaucoup de Français. Un récent sondage a d’ailleurs révélé que 15 % des Français ayant déjà acheté une voiture d’occasion avaient été confrontés à une arnaque. Un chiffre important qui renforce la méfiance. Pourtant, il suffit d’intégrer quelques réflexes de bases pour s’épargner beaucoup de mésaventures.
Attention aux arnaques sur Internet
Les arnaques sur les voitures vendues d’occasion ne diminuent pas et semblent même augmenter. L’une des raisons qui peuvent expliquer ce phénomène serait l’arrivée massive de nouvelles solutions de ventes entre particuliers sur Internet. L’ouverture récente du Marketplace de Facebook, par exemple, a fait grimper les chiffres des arnaques.
Si vous trouvez une voiture qui vous intéresse sur Internet, il faut donc respecter plusieurs règles : ne vous précipitez jamais et sachez que si le vendeur vous met la pression, c’est mauvais signe. Un acheteur a souvent besoin d’un crédit pour acheter sa voiture et il est normal de lui laisser du temps pour réfléchir. N’acceptez donc jamais de déposer des acomptes et ne payez jamais avant d’avoir pu voir et essayer la voiture.
Comment payer sa voiture d’occasion ?
La question du paiement d’une voiture d’occasion pose souvent problème. Il est difficile pour un acheteur d’accepter de faire un virement avant d’avoir les clés de la voiture. De son côté, le vendeur est tout à fait en droit de refuser de laisser les clés de la voiture avant d’avoir la preuve qu’il recevra le montant précis qu’il avait fixé.
L’idéal reste donc de contacter sa banque pour émettre un chèque de banque. Ces chèques particuliers vous permettent de payer des sommes importantes et ne peuvent être émis qu’à condition que votre compte soit suffisamment crédité. Le vendeur, quant à lui, peut contacter la banque et lui transmettre les informations du chèque pour s’assurer que ce n’est pas un faux. Voilà pourquoi il ne faut jamais vendre une voiture d’occasion un dimanche : les banques sont fermées.
Les mandataires et les concessionnaires
Malgré toutes ces précautions, d’autres arnaques existent. Il est possible, par exemple, de trafiquer le compteur pour diminuer le kilométrage réel. Il est également possible de cacher certains vices et il n’est pas toujours possible pour l’acheteur de se retourner contre le vendeur. Il est donc tout à fait compréhensible que certains acheteurs refusent de se tourner vers le marché de l’occasion entre particuliers. Heureusement pour eux, cela ne veut pas dire que les avantages financiers de l’occasion leur sont totalement inaccessibles. Effectivement, ils peuvent toujours faire appel à un concessionnaire spécialisé dans les occasions, ou bien même à un mandataire. Cette solution ne permet pas de faire autant d’économies, mais elle est tout de même très pratique et moins coûteuse qu’une voiture neuve.