Les prix des véhicules augmentent, selon Emil Frey, le prix des véhicules neufs aurait grimpé de 15 % par rapport à 2019. L’augmentation n’a pas non plus épargné le marché de l’occasion, puisqu’on constate une hausse de 13 % sur ce segment. Ce phénomène s’était peut-être atténué lors de la pandémie, mais on le ressent d’autant plus fort aujourd’hui alors qu’il y a une nouvelle crise mondiale.
Le manque de matière première
Les prix des véhicules grimpent encore, à mesure que la crise se poursuit. En effet, l’industrie automobile subit de plein fouet les conséquences du conflit en Ukraine, qui entraine une forte pénurie de matière première. L’approvisionnement devient de plus en plus compliqué et cher. Ainsi, la production de voiture est devenue de plus en plus onéreuse pour les constructeurs en France et ailleurs. Cette crise mondiale était d’abord moins visible lors de la pandémie puisque la demande en voiture était plus faible, mais elle est désormais plus problématique et amplifiée par la crise.
Les usines de production ont du mal à s’approvisionner en cuivre, en palladium et en nickel. Pour obtenir ces précieux matériaux, notamment requis pour les câbles et les batteries, il faut attendre plus longtemps et payer plus cher. Une pénurie de semi-conducteurs qui impacte le secteur automobile, mais aussi celui de l’informatique et qui peine à s’améliorer. Cela entraîne une montée des prix inévitable qui se répercute à la fois sur les véhicules neufs et d’occasion.
Certains modèles plus touchés que d’autres
La hausse des prix est globale, néanmoins, on peut remarquer que certains constructeurs ont plus de mal que d’autres à sortir de cette situation. Ainsi, chez Peugeot, on a pu voir une augmentation de 2600 € sur le prix de vente du modèle phare de la 2008. Le constructeur Français fait face à de lourdes conséquences sur sa production et sa rentabilité.
L’augmentation est aussi vertigineuse pour la Tesla Model 3 qui a vu son prix augmenter de 6000 € depuis le début de cette crise. Évidemment, plus les modèles de voitures sont en besoin de semi-conducteurs et de matériaux électroniques, plus cela est problématique. Malheureusement, avec la transition vers des voitures plus propres, électriques ou hybrides, le besoin en matériaux de ce type va devenir de plus en plus grand. La crise pourrait alors encore s’amplifier dans les années à venir et le prix des véhicules, en particulier électriques et hybrides, monter. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat globalement, sachant qu’il faut aussi prendre en compte d’autres coûts comme celui de la carte grise, que l’on peut désormais effectuer sur des plateformes en ligne comme Guichetcartegrise.com.
Un rétablissement à venir ?
Pour l’heure, il est impossible de savoir si la situation va s’améliorer. Les reconfinements en Chine sont même en train de rendre l’approvisionnement aux semi-conducteurs encore plus compliqués. Il faut espérer sortir un jour définitivement de ces crises successives et pouvoir retrouver un marché stable et surtout un approvisionnement en conséquence. Les constructeurs industriels cherchent des moyens pour contourner ces problèmes et utiliser d’autres matières premières, mais cela prend du temps.